Notre detox marketing

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Au grand désespoir des nouveaux « e-conseillers » ultra-connectés, qui ne jurent que par les dernières « e-astuces » pour notre plus grand bien, Landmade  affirme sa vocation d’ « e-épicier de quartier » et s’obstine à bannir certaines pratiques pourtant très courantes de la planète web. Voici le pourquoi du comment.

 

Landmade, zone non « news »

 

Une newsletter, c’est en effet un peu comme le tabac, agréable sur le coup, mais qui finit par « nuire à votre santé et à celle de votre entourage ». On a bien essayé de fumer au début pour faire comme tout le monde. Après avoir toussé 4 fois, on a décidé d’arrêter. 4 newsletters, qui ont eu leur petit succès à l’époque, et que certains regrettent encore. Mais bon, c’est vraiment pas notre truc…

Une newsletter Landmade, avant.

Il n’y a d’ailleurs plus de zone « OPT IN » (le petit carré à cocher « acceptez-vous de recevoir nos newsletter? ») sur notre formulaire de création de compte. Ce ne fût d’ailleurs pas facile de la supprimer, tant cette fonctionnalité va de soi. Autant demander à un concessionnaire automobile de vous livrer une voiture sans les essuie-glaces… Notre web-master, la mort dans l’âme, a quand même fini par débrancher le bidule.

Alors pourquoi se tirer une balle dans le pied?

– parce que l’info contenue dans une « news » est non-sollicitée, parcellaire et impersonnelle. Même les clients « opt-in », qui ont donc délibérément coché la case « acceptez-vous qu’on vous pourrisse la vie avec des mails plein d’images au moment où ne vous y attendez pas » finissent par ressentir l’effet intrusif de cette pratique, au point de se désabonner de plus en plus . L’info contenue dans une « news » est à la discrétion de l’émetteur, souvent sans grand intérêt, et identique pour tout le monde, donc pas forcément pertinente avec vos préoccupations du moment.

– parce qu’une news, c’est souvent se dispenser à bon compte d’une communication qui n’a de sens pour nous que si elle bilatérale. Alors, oui, on gagne énormément de temps à « mécaniser » sa com en envoyant des news en « batch » et en attendant le rapport du taux d’ouverture…  Nous préférons de loin échanger avec vous de façon exhaustive, personnalisée, et circonstanciée. Que ce soit, répondre à chacun de vos mails, prendre vos appels au téléphone pour bavarder, ou avoir le plaisir d’une visite au show-room, nous ne considérons pas le temps passé comme une dépense, mais au contraire comme un trésor d’informations en retour.

-parce qu’une news, c’est un gaspillage d’énergie qu’on ne soupçonne pas. L’envoi, l’ouverture, le clic pour aller sur le site… Grammes après grammes d’équivalent CO2, une news Landmade mensuelle reviendrait chaque année à un A/R en avion Paris-New-York!

-parce qu’une news, c’est surtout fait pour annoncer des promos ou  des nouveautés. Les offres spéciales (voir chapitre suivant) et le manège infernal de la nouveauté pour la nouveauté, ce n’est pas trop notre truc. L’intérêt de notre sélection, c’est qu’elle est intemporelle, permanente, les produits durables dans le temps, et que par définition donc, leur  « turn-over » est très limité. On voit bien l’ineptie d’une news qui finirait par dire en gros « Hello… bon, ben, ce mois-ci, comme d’hab… ». Lorsqu’il y a des choses intéressantes à partager (produits, évènements, partenariats), nous préférons les réseaux sociaux, Facebook et Instagram en particulier.

Pour recevoir toutes nos publications sur Facebook : dans « abonné(e) » puis « dans votre filtre d’actualité », cochez « voir en premier »

Si les réseaux sociaux vous gênent, vous pouvez tout simplement visiter notre site, la page des nouveautés en particulier.

 

Landmade, zone prix juste

 

Si pour vous une « remise », c’est autre chose qu’un petit hangar ou une pièce débarras, vous n’allez pas aimer ce qui va suivre.

Bon, on exagère un peu, il y a quelques produits en « promo » chez Landmade, on a même une rubrique spécialement pour ça, mais pas de « soldes », de « prix barrés », de « ventes flash », de « quinzaine de ceci », ni de « ventes privées ». Encore une lubie qui a le don d’énerver les spécialistes en développement et autres chamans du web, pour qui le monde ressemble à ça…

Nous faisons au contraire le pari du bon sens chez nos clients.

 

Juste prix = respect des « parties prenantes »

le client: avec les offres spéciales, certains clients paient pour d’autres, car il faut bien que la marge se fasse à un moment donné. Le prix « normal » est surévalué, pour se permettre ensuite la casse. Les à-coups dans les ventes finissent aussi par coûter cher en soi: se payer du personnel en extra pour faire face aux périodes de pointe, et le reste du temps…voir son infrastructure tourner au ralenti. Dans cette farce, le dindon « non-initié » paye donc deux fois. Nos prix étant stables toute l’année, pas de jaloux.

les employés: autre « variable d’ajustement » des marges chez les casseurs de prix : les salaires du personnel des autres, de préférence (les fournisseurs par les bas prix), mais aussi en interne, tant qu’on y est. L’employé confronté à une érosion de son pouvoir d’achat, fait ensuite logiquement… le tour des « promos ». En négociant parfois à l’envers certains prix chez certains artisans, jugeant qu’ils étaient trop bas, nous rééquilibrons le pouvoir excessif du « client roi », salarié et client étant en fin de compte…la même personne.

Partisans de simplicité volontaire et de consommation raisonnée, nous pensons qu’avoir une référence stable sur le prix logique de chaque chose est un bon point de départ pour de sains arbitrages. On prend ou on ne prend pas, mais au moins on sait ce que personne n’est lésé au passage, ni les autres, ni soi-même. Savoir ensuite qu’on peut acheter au moment où le besoin se fait sentir, sans être sous la pression de tel ou tel calendrier commercial, permet un rapport à la consommation plus serein et mieux réfléchi.

Et si je veux quand même une réduction ?

Notre section « promos » correspond à des produits en fin de série, et qui ne se vendent pas ou plus au prix normal. Cette section est active toute l’année, les produits entrent et ressortent dès qu’ils ont trouvé acquéreur et son remplacés par d’autres. Pas de « période de soldes », ni de coup de casse conjoncturel sur une partie de la sélection qui fonctionne bien par ailleurs, mais de belles opportunités quand même.

 

Zone non « e-bidouilles »

 

Le site a été pensé comme un espace calme et « zen » pour vous permettre de naviguer tranquillement.

Pour reprendre l’image de l’épicier de quartier, vous rentrez dans la boutique, on vous laisse faire et vaquer à vos recherches. Une question? Pas de soucis, on aime bien bavarder. Pas de questions, pas d’achat, pas d’intérêt particulier? Aucun problème, c’est votre droit le plus strict de ne pas aimer, de ne pas avoir de besoin particulier, et de ressortir comme vous êtes entré, incognito…une prochaine fois peut-être ?

Inutile de vous dire que les grands gourous du e-marketing font des bonds en voyant ça!  Tout le contraire de ce qu’il « faut » faire. Pour eux, un visiteur est un enfant qu’il faut guider.

Déjà, il faut un décor qui rappelle la classe maternelle: des flocons à Noël, des lapins à Pâques, des citrouilles à Halloween, sinon, l’enfant n’est pas en confiance. Ensuite l’enfant aime tout ce qui bouge et ce qui clignote, bannières, pop-up, animations flash! Ensuite, l’enfant ne sait ce qu’il veut. Heureusement, on lui montre judicieusement la voie « meilleures ventes » « produit du mois ». Mais il a quand même instinctivement le sens des affaires « promo super flash » « affaire du moment ». Parfois, l’enfant est dissipé, il faut lui rappeler souvent qu’il n’est pas là pour rigoler, et on lui colle des gros boutons « acheter » partout sur la page. L’enfant est aussi un peu craintif et naïf, si on lui dit qu’il y à 5 autres acheteurs sur la même page, il dit « prems… »

Quand l’enfant est ressorti du site sans avoir appris sa leçon, le maitre lui rappelle ses devoirs. Lorsqu’il se connecte sur un autre site, hop, l’image du dernier produit consulté lui saute à la figure  dans une fenêtre. Cette pédagogie de la répétition porte le doux nom de « retargeting ». Et si ça ne suffit pas, il retrouvera ce produit sur l’étal d’une « place de marché » (market place)…

Bref, vous l’avez compris Landmade est un site pour « adultes ».

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