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C'est dans le bassin de Mès que nos paludiers Gilles Morel et son neveux, Matthieu Le Chantoux récoltent leur sel marin gris et leur fleur de sel: 48 "oeillets" tout de même (bassin rectangulaire dans lequel se décante l'eau de mer pour faire du sel), et toutes ces petites (et grandes) attentions qui font la différence. En plus de sa certification "IGP sel de Guérande", l'artisan tient à travailler de la façon la plus naturelle et authentique possible: pas de moto-pompes pour préparer les bassins, pas de raffinage, pas de broyage, pas de séchage artificiel, juste le geste ample et aérien du paludier, et son coup d'oeil pour bien trier. Le sel est récolté délibérément avec beaucoup d'eau, son grain bien nourri des eaux mères riches en minéraux. Le cristal est préservé intact, avec la goutte d'eau qu'il contient, gorgée d'une micro-faune et micro-flore qui font que du sel de Guérande... est du sel de Guérande.
On est donc ici très loin du trivial "NaCl" de nos cours de chimie. On trouvera dans le commerce du sel tout venant qui remplit bien son office de simple exhausteur de goût. Passez plutôt du "chlorure de sodium" au véritable sel marin artisanal, un véritable condiment avec sa saveur bien à lui.
PS: Ne cherchez pas ici de label BIO ! Comme tout produit "sauvage" (du sel de mer), il ne peut être certifié.
Le sel fin de Guérande est de qualité alimentaire et plutôt pour la table. Il peut servir à la cuisine sans problème mais il a été broyé finement pour une meilleur répartition dans l'assiette. Il est compatible avec les salières classiques. Ne perdez pas de vue que ce sel marin restera nettement plus humide que le sel blanc que vous trouvez en grande surface. Si vous devez le conserver pendant longtemps, stockez le dans un endroit frais, au frigo si vous n'avez pas de cave, sinon il risque de "mariner" un peu. C'est pourquoi il est assorti d'une DLUO. Proposé ici en paquet de 500 kg.