Nous sommes fermés du 20 Décembre au 2 Janvier pour congés. Les commandes passées pendant cette période seront traitées et expédiées à partir de notre retour.
Notre couverturier:
Enraciné depuis 5 générations en région Rhône-Alpes, près de Roanne, notre "couverturier" est idéalement placé pour mettre en valeur les races de moutons "indigènes" du Massif Central: La "Blanche du Massif Central", la "Bizet", et la "Noire du Velay". Difficile de faire plus "local"!
Trois races de moutons, trois tonalités de toison (écrue, beige et noire respectivement), qui forment naturellement, sans aucun ajout de colorants, la palette des coloris de nos couvertures justement bien nommées "écologiques".
Blanche du Massif Central Bizet Noire du Velay ou "Burel"
Voici quelques photos prises chez le fabricant, qui n'ont pas d'autre prétention que de vous faire partager quelques ressentis lors de ma dernière visite sur place, en décrivant brièvement de quoi il s'agit.
Alors, petite mise en ambiance: en bruit de fond, le vacarme mécanique des machines textiles, et puis, allez savoir pourquoi, comme qui dirait une légère odeur de mouton un peu partout...Bref, la synthèse parfaite entre nature et industrie, le Made in France au quotidien!
Bobines de laine "Burel" en provenance de la filature ...installées sur le métier à tisser
qui seront bientôt de belles couvertures écologiques
"chocolat".
La même chose en "blanche du Massif Central" Couverture écrue au cardage en vrac
La machine ultra secrète que toute l'Asie nous envie, Une vraie usine, on vous dit....
eux qui ignorent tout du "débrayage".
Laine écologique grise sortie de machine, cardée, idem en écru...
calendrée, en vrac.
Découpe à dimension des couvertures écrues.... La pose du fameux point de cheval...
Cette usine d'une trentaine de personne fabrique aussi des couvertures en laine classiques (avec des pigments et des teintures chimiques), ainsi que des plaids et couvertures en matières synthétiques (les "polaires").
Il faut leur reconnaitre un certain mérite de conserver la fabrication de ces adorables couvertures écologiques en laine de pays. Ce qu'on croit gagner sur le papier d'un côté en achetant localement et en économisant l'étape de la teinture, est plus que reperdu en surcoûts liés justement à la petitesse du circuit d'approvisionnement. Nos petits éleveurs auvergnats ne peuvent pas vraiment s'aligner sur les monstres de la filière lainière globalisée, mais à force de tenacité, d'astuce et de solidarité régionale, on y est presque arrivé.